dimanche 14 avril 2013

Robots : pourquoi veut-on qu'ils nous ressemblent ?




http://www.semageek.com/roboy-une-nouvelle-generation-de-robot-humanoide/
      
     La création des robots s’inspire du vivant, c’est pourquoi certains informaticiens pensent qu’ils pourront, à terme, être dotés d’une conscience. S’est-on jamais demandé si nous-mêmes, êtres vivants, n’avons-nous pas été créés de la même façon ?
La cellule vivante est une machine qui se démultiplie et que l’on alimente par notre nourriture. De la même manière que celles des robots sont alimentées par l’électricité. Le noyau de la cellule est programmable comme un disque dur. Nous sommes des robots biologiques.
Pourquoi avons-nous pensé à créer ces robots ?
Parce-que les robots secondent les hommes. Ils peuvent aider aux tâches ménagères, assurer notre sécurité, nous tenir compagnie, nous soigner (opérations médicales)...

http://www.stargate-fusion.com/forum-stargate/tv/serie-real-human-arte-t20077_1.html

Arte diffuse depuis le 4 avril la série « Real Human », qui met en scène des robots humanoïdes très avancés. Ils sont même appelés des « hubots ».
Pourquoi pousse-t-on de plus en plus l’analogie entre les robots et les humains ?
Alors que la série traite de l’éternelle crainte d’un soulèvement des robots ayant la faculté de dépasser l’être humain, pourquoi continue-t-on à développer ces humanoïdes ? Pourquoi vouloir leur inculquer une personnalité, des émotions ?
Dans un premier temps, les spécialistes pensent que plus les robots nous ressemblent, plus leur communication avec l’être humain pourrait être efficace. S’ils comprenaient notre langage et pouvaient y répondre, les interactions n’en seraient que plus rapides et simplifiées (exemple du GPS).
De la même façon, on voudrait doter les robots d’émotions pour maximiser la compréhension entre les hommes et les machines et leur permettre de créer du lien. S’ils nous ressemblent à l’extérieur, on voudrait également qu’ils nous ressemblent à l’intérieur. Aussi, c’est par la réaction émotionnelle que l’on intègre si un comportement est reproductible. Grâce à cela, les robots pourraient « apprendre », à la manière de certains chiens qui reconnaissent les émotions humaines. C’est donc grâce aux émotions que les robots pourraient « s’auto-programmer ».
Par conséquent, les robots seraient aptes à vivre en société, en adoptant les bons comportements pour s’intégrer (exemple des formules de politesse intégrées dans les machines).
Par ailleurs, même si notre forme n’est pas forcément optimale pour réaliser toutes les tâches, une qualité de l’espèce humaine reste avant tout la polyvalence. C’est l’une des caractéristiques la plus difficile à mettre en oeuvre chez les robots, mais qui passionne la recherche.

Cependant, pour le le professeur Takanishi Atsuo de l’Université Waseda, si la recherche sur le robot humanoïde fascine et évolue tant, c’est parce l’objectif est d’arriver à la hauteur de l’homme. Or, Takanishi Atsuo pense que cet objectif ne sera jamais atteint et restera donc un sujet de recherche inépuisable.


Bibliographie : 

http://humanoides.free.fr/homme_et_la_machine_pensante.html
http://www.slate.fr/story/70279/real-humans-pourquoi-fabriquer-robots-androides
http://www.nippon.com/fr/views/b00901/ 

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